Complexe scolaire

À Echternach, le long de la Sûre, une jolie rivière qui longe cette ville au Grand-Duché du Luxembourg, le complexe scolaire existant est doté d’une extension. Ce projet vise à concevoir un bâtiment scolaire particulier, orienté vers le futur, qui rassemble en son sein un concept scolaire intéressant, une esthétique de qualité et un mode de construction écologique. L’élément d’isolation thermique porteur Schöck Sconnex®, grâce à son utilisation efficace, contribuera à la rentabilité et au caractère durable de ce projet de construction, car il désaccouple thermiquement les murs en béton armé de la façade perforée du rez-de-chaussée par rapport à la dalle de sol. 

Complexe scolaire sur fondation à pieux : Schöck Sconnex® réduit les ponts thermiques dans une zone inondable

À Echternach, le long de la Sûre, une jolie rivière qui longe cette ville au Grand-Duché du Luxembourg, le complexe scolaire existant est doté d’une extension. Ce projet vise à concevoir un bâtiment scolaire particulier, orienté vers le futur, qui rassemble en son sein un concept scolaire intéressant, une esthétique de qualité et un mode de construction écologique. L’élément d’isolation thermique porteur Schöck Sconnex®, grâce à son utilisation efficace, contribuera à la rentabilité et au caractère durable du projet de construction, car il désaccouple thermiquement les murs en béton armé de la façade perforée du rez-de-chaussée par rapport à la dalle de sol.

Des grues installent des éléments lourds en bois exactement sur les niveaux des étages, mais on peut déjà identifier clairement les contours de ce nouveau bâtiment scolaire à Echternach. Le rez-de-chaussée en béton armé est érigé, quatre cages d’escaliers en béton s’élèvent en hauteur et les premiers éléments de paroi en bois pour les deux ou trois étages supérieurs du « Campus scolaire Echternach » sont montés. Les architectes luxembourgeois du bureau WW+ d’Esch-sur-Alzette et les ingénieurs de structure de la société SGI Ingénierie S.A. de Junglinster ont ainsi déjà relevé un défi de génie civil très particulier : la fondation du bâtiment sur 160 pieux. Cette fondation tout à fait inhabituelle est due à la rivière toute proche, qui, dans des conditions climatiques extrêmes, peut quitter son lit et inonder tous les terrains adjacents.

Isolation en cas d’inondation

La dalle de sol « flotte » à une hauteur de 70 cm au-dessus du repère d’inondation le plus élevé d’il y a plus de 100 ans au-dessus du niveau du terrain. La construction sur pilotis élève donc le bâtiment au-dessus de la zone inondable. En outre, grâce à cette fondation, le déplacement d’eau du bâtiment est réduit au minimum. Pour Madlen Hilsamer, l’architecte du bureau WW+, la fondation en pieux et l’isolation de cette zone représentaient un « enjeu particulier ». L’isolation de toute la surface sous la dalle de sol ainsi qu’une isolation des murs au niveau du raccordement avec les pieux étaient considérées comme trop compliquées et trop coûteuses car l’espace de travail sous le bâtiment n’était que difficilement accessible et l’isolation des pieux n’aurait été possible qu’avec des pièces particulières, réalisées sur mesure.

Désaccouplement thermique grâce à Sconnex®

Le système Sconnex® type W de Schöck offre une solution durable à ce problème. Cet élément d’isolation thermique permet de désaccoupler thermiquement les murs en béton armé du rez-de-chaussée directement sur la dalle de sol et le niveau d’isolation a donc pu être déplacé sur la face supérieure de la dalle de sol, hors de la zone inondable. « De cette manière, nous avons également pu économiser beaucoup d’isolation thermique car les endroits qui sont désaccouplés dans l’élément de construction ne doivent plus être isolés thermiquement à l’extérieur », explique l’architecte. Le but principal de la mise au point de la nouvelle gamme de produits Schöck concernait, outre les aspects économiques, surtout la réduction des ponts thermiques et donc un meilleur bilan énergétique du bâtiment. Sconnex® permet de réduire les ponts thermiques de jusqu’à 55% et la perte de chaleur par transmission peut être abaissée de 10%. On peut ainsi non seulement réduire les pertes d’énergie de chauffage, mais la formation de condensation et les moisissures qui y sont associées peuvent également être exclues. Lutz Schnabel, ingénieur de produit chez Schöck, résume : « un produit Sconnex® réunit des valeurs d’isolation remarquables et une capacité de charge élevée. Ces facteurs optimisent la rentabilité économique et l’aspect de durabilité pour les bâtiments. Les ponts thermiques sont réduits au minimum et des surfaces murales parfois considérables à isoler sont supprimées. »

Garantie de la sécurité de conception

A Echternach, les éléments Sconnex® ont été montés au-dessus des pieux situés dans l’axe du mur extérieur, en fonction de la charge calculée, à des distances déterminées sur la dalle de sol. De cette manière, les pieux sont reliés statiquement au mur montant et la dalle de sol est simultanément désaccouplée thermiquement par les éléments Sconnex® type W. Une isolation résistant à la compression formée par l’élément d’isolation intermédiaire Sconnex® type W pièce Z est placée dans les espaces intermédiaires entre les éléments Sconnex® type W. Sconnex® a déjà été mis en œuvre sans problème dans environ 2000 projets de construction en Autriche et en Suisse. L’élément Sconnex® type W n’a actuellement pas encore reçu d’homologation générale de construction pour l’Allemagne (DIBt). Une utilisation n’est possible qu’après évaluation avec l’ingénieur de structure ou un accord dans un cas particulier par l’intermédiaire du service d’urbanisme compétent du Land. 

Un bâtiment à facettes multiples

Les écoliers et les pédagogues du nouveau « Campus scolaire Echternach » ont toutes les raisons de se réjouir de leur nouveau bâtiment scolaire, qui sera opérationnel début 2023. Le complexe d’une longueur de plus de 100 m offrira de grands espaces destinés aux activités d’épanouissement, d’apprentissage et de découverte. Pour l’intégrer dans la structure urbaine environnante, le bâtiment s’étendant le long des berges de la Sûre a été réparti selon différents niveaux d’élévation alors qu’à l’intérieur, la structure des espaces reflète les différentes zones d’apprentissage. En effet, le projet scolaire est basé sur un nouveau « modèle intégré », qui comprend trois branches différentes : l’enseignement de base, avec ses salles de cours, la « Maison relais » avec une forme particulière de garderie parascolaire, ainsi que le CDI (Centre pour le développement intellectuel), qui soutient les enfants porteurs d’un handicap intellectuel et/ou corporel.

L’exploitation souple des espaces crée des synergies

Un hall d’entrée lumineux pourvu d’une grande cage d’escaliers ouverte sert d’élément de liaison entre les trois zones. Les trois groupes d’utilisateurs seront certes accueillis dans différentes parties du bâtiment, mais ils utiliseront des espaces communs, ce qui d’une part entraîne un programme spatial plus petit et d’autre part contribue aux contacts et aux synergies. Pour atteindre ce but, les zones de jeu et les couloirs fusionnent en partie avec les zones de cours, qui peuvent ainsi être utilisées conjointement en tant que zones de jeu, d’exposition, de séjour et de repos.

Transposition pratique de l’apprentissage global

Des espaces particuliers sont dédiés au développement du langage et du mouvement, par exemple un espace de logopédie, un espace pour le développement moteur, équipé d’un grand mur d’escalade, ou encore un espace pourvu d’un grand coussin gonflable, pour exercer la mobilité et l’équilibre. En plus de l’enseignement, le bâtiment invite également aux découvertes. La cuisine de l’école de jour est visible, les enfants peuvent voir les cuisiniers qui découpent les légumes, tournent dans les casseroles, ... et ainsi voir ce qu’ils trouveront sur la table à l’heure de midi. Sur le toit, un jardin permettra de profiter de la jolie vue sur la rivière et la ville et des herbes aromatiques et des légumes pourront y être cultivés. L’apprentissage global par excellence - la culture est réalisée en haut et en cuisine, les produits qui ont poussé sur le toit sont transformés.

Matière première durable pour un bon climat

Le bâtiment scolaire est conçu comme une construction hybride. Pour garantir la résistance et la rigidité, du béton a été utilisé pour le niveau du socle et les cages d’escalier ; les étages situés au-dessus ont en grande partie été construits en pièces préfabriquées en bois massif. L’architecte Madlen Hilsamer se réjouit du fait que le bois, en tant que matière naturelle, conférera non seulement une ambiance chaleureuse au bâtiment, mais « qu’il introduit également un élément de construction durable dans le bâtiment, le bois étant une matière première renouvelable, qui fixe une quantité importante de CO2 ». Rien ne devrait s’opposer à la certification visée en or dans la DGNB (Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen).