Après deux saisons qui ont su rencontrer leur public (les particuliers désireux d’acquérir un logement, autant que les associations de consommateurs, organismes en conseil immobilier, fédérations ou encore institutionnels), Schöck signe le clap de fin de sa saga vidéo avec 9 épisodes.
Les 4 opus de la saison 31 mettent en scène les pathologies d’un bâtiment mal isolé, dont la condensation et les moisissures responsables notamment de nombreuses maladies respiratoires (bronchites, rhinites, asthmes, allergies). Ainsi, en référence au Livre Blanc2 réalisé par le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) du Pôle Fibres-Énergivie, Schöck rappelle que selon l’OQAI (Observatoire de la qualité de l’air intérieur) 37% des logements présentent des moisissures et que le coût social de la pollution de l’air intérieur s’élève à 19 milliards d’euros par an ! Au rang des remèdes efficaces : les rupteurs de ponts thermiques linéiques entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon en ITI, de même que le traitement des ponts thermiques des balcons en ITE.
Enfin, les 4 épisodes de la saison 43 , auxquels se greffent un épilogue4 , donnent les rôles principaux à la RT2012 et la RE2020, mais à l’opposé des héros que ces réglementations souhaiteraient incarner.
En effet, soulignant la prédilection hexagonale pour l’ITI et non l’ITE, pourtant seule garante d’une enveloppe parfaitement homogène, Schöck renvoie à la réglementation française qui stipule que seule une partie des ponts thermiques doit être traitée pour être conforme (environ 50 %). Pour un bâtiment de logements collectifs par exemple, il suffit donc de traiter en moyenne 50 % des ponts thermiques avec des rupteurs sur chaque plancher intermédiaire, ou bien traiter les ponts thermiques des premiers étages, mais pas des derniers étages du bâtiment (ou vice et versa). Seule la moyenne compte !
Ainsi, malgré sa conformité à la RT2012 ou désormais à la RE2020, une construction neuve peut comporter d’importantes fuites d’énergie au regard de ponts thermiques subsistant entre la dalle et la façade ou la dalle et le balcon. Constat décevant à l’heure où il faudrait en fait privilégier un traitement complet des ponts thermiques en ITI ou ITE. D’autant que si les coûts de construction représentent 28 %, ceux de financement 15 % et les charges foncières 11 %, la maintenance et l’utilisation grèvent à elles-seules près de la moitié du budget (46 %). D’où l’intérêt de mettre encore l’accent sur la qualité de l’enveloppe pour diminuer le coût d’exploitation du bâtiment porté par les futurs occupants du logement ou le gestionnaire du patrimoine.
En signant cette série de 16 vidéos ludiques et didactiques, Schöck a donc sensibilisé le plus grand nombre à l’importance d’une enveloppe homogène du bâti pour réaliser des économies d’énergie, augmenter le pouvoir d’achat des ménages, garantir le confort des occupants ainsi que valoriser son patrimoine immobilier.
Découvrez l’intégralité des saisons sur la chaîne YouTube Schöck France
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1 "La surchauffe sent le moisi", "Une fausse bonne idée", "La qualité de l’air intérieur. 1ère partie : la QAI en danger", "La qualité de l’air intérieur. 2ème partie : des traitements de faveur".
2 Livre Blanc "Une enveloppe performante pour un bâtiment sain et économe" réalisé par le Groupe de Travail sur la Qualité de l’Enveloppe (GTQE) du Pôle Fibres-Énergivie
en novembre 2018 avec les membres suivants : Alearisque, Etanco, Manaslu, Medieco, Groupement du Mur Manteau, Pouget Consultants, Schöck France, Syndicat National des Bardages et Vêtures Isolées (Snbvi), Pôle Fibres-Energivie.
3 "RT 2012 une exception française. 1ère partie : à qui la faute ? 2ème et 3ème parties : les dessous du PSI. 4ème partie : les travers du PSI."
4 "Tous les coûts sont permis"