Parce que l'isolation est un enjeu important pour les bailleurs sociaux, les architectes et les promoteurs, Schöck a choisi de participer au salon H-Expo se déroulant à Lyon du 23 au 25 septembre prochain. Alors que Manuel Valls s'est récemment prononcé pour une augmentation des constructions de logements et plus spécifiquement de logements sociaux, il devient important pour l'entreprise de faire reconnaître ses produits sur ce marché. Les rupteurs de ponts thermiques Schöck Rutherma sont en effet la solution optimale pour une isolation performante, respectueuse de la RT 2012, et la construction d'un bâtiment au coût global moindre.
A quoi servent les ailettes d'un moteur ? A le refroidir quand il est en marche. Les balcons agissent sur les bâtiments tels les ailettes sur le moteur. Ainsi, dans les bâtiments d'habitation de plusieurs étages, des ponts thermiques se créent au niveau des jonctions dalle/balcon mais aussi dalle/façade en ITI. Source de déperdition de chaleur, le non-traitement de 700 mètres linéaires de ponts thermiques, pour un immeuble de trois étages, génère donc une surconsommation de 7000 litres de fuel par an et près de 3,5 tonnes de rejet de CO2 dans l'atmosphère, soit autant que 27 000 km parcourus par une petite voiture citadine. Avec les rupteurs Schöck Rutherma, jusqu'à 85 % des déperditions de chaleur à la liaison dalle/façade ou dalle/balcon sont traités.
Cette mauvaise isolation est également source de détérioration du bâti et de dégradation de la qualité de l'air intérieur. Le traitement des ponts thermiques est donc aujourd'hui de plus en plus reconnu comme indispensable. Suite aux nombreuses mises en garde de spécialistes depuis les années 80, pour la pre-mière fois les pouvoirs publics ont instauré dans la Règlementation Thermique 2012, l'obligation de traiter les ponts thermiques à la hauteur du coefficient psi 0,6 W/m.K ; ce qui concerne aussi les logements sociaux construits depuis la mise en vigueur de la RT 2012. Celle-ci ayant pour objectif la construction de bâtiments basse consommation, les professionnels espèrent que l'on ira plus loin dans la réduction du coefficient afin de construire des bâtiments à énergie positive.
Un bon rapport qualité/prix
Le coût des rupteurs est moindre que celui des autres techniques d'isolation. Pour un balcon de 2 mètres de porte à faux, environ 50 € HT sont économisés par rapport à un balcon sur deux bandes noyées et 130 € HT par rapport à un balcon sur peignes. De plus, les rupteurs de ponts thermiques se révèlent être une solution durablement efficace en ce qui concerne l'entretien du bâtiment. En effet, grâce à eux l'humidité ne se fixe pas à la jonction dalle/façade, ce qui entrainerait la création de points de rosée à l'origine de la détérioration du bâti et de l'apparition de taches noires sur les parois. Enfin, la fiabilité des rupteurs Schöck installés plus de 10 millions de fois au cours des 30 ans d'expérience du fabricant est telle que le patrimoine bâti prend de la valeur sur le long terme. Choisir Schöck Rutherma est donc sur le plan des frais de construction et d'entretien un réel avantage pour les bailleurs sociaux à la recherche de réduc-tion des coûts.
Les rupteurs de ponts thermiques Schöck sont une solution idéale pour cons-truire des logements sociaux fonctionnels, à l'architecture originale et agréable à vivre. Les architectes apprécient de pouvoir concilier respect des règlementa-tions thermiques et créativité architecturale, comme avec l'intégration de dé-crochages au bâtiment (balcons, loggias et acrotères). Vivre dans un environnement réfléchi et créé spécialement à leur attention plait généralement aux habitants. Les rupteurs de pont thermique, c'est le choix des Foyers Rémois pour l'élaboration de deux immeubles de logement sociaux par l'architecte Jean-Michel Jacquet à Saint-Dizier (52). Les 43 logements livrés en 2011 sont composés de loggias qui ont été construites avec 489 ml de rupteurs Schöck Rutherma DF pour une isolation performante et un soutien optimal.
Enfin, les entreprises de construction et leurs compagnons travaillant sur le chantier pourront remarquer la grande facilité et rapidité de pose des rupteurs. Schöck propose d'ailleurs une assistance lors de la pose des premiers rupteurs pour former ceux qui interviennent dans la construction de cette partie du bâtiment. Les rupteurs Schöck, un gain de temps et d'argent pour une qualité d'isolation supérieure et un coût global du bâti moindre.
Des habitants satisfaits
La réduction des déperditions de chaleur dans les bâtiments a de nombreuses conséquences positives sur les habitants des logements sociaux. Tout d'abord, la réduction de la facture de chauffage se fait ressentir ce qui n'est pas négligeable pour des foyers qui ont accès aux logements sociaux. En effet, 1 mètre de pont thermique non-traité représente 77 KWh et 10 L de consommation supplémentaire. Rapporté à la totalité de la surface et des étages du bâtiment, les charges augmentent nettement pour les ménages.
Des répercussions directes sur le confort et la santé des habitants sont égale-ment à prévoir. La sensation de froid sur la dalle à l'approche du mur extérieur et à proximité des balcons, dus à la mauvaise isolation, est la plus directement remarquable. Moins visible par les habitants mais remarqué dans le livre blanc remis le 17 février 2011 à l'Assemblée Nationale, la corrélation entre l'augmentation des maladies respiratoires et la présence d'humidité et de moi-sissures au niveau des ponts thermiques. Avec le développement de particules fines, de composés organiques volatils et de formaldéhyde, la qualité de l'air intérieur se détériore. Allergie, asthme, rhinite, eczéma, problèmes respiratoires voilà ce que les locataires risquent de développer si les ponts thermiques ne sont pas traités.
Schöck France est une filiale de Schöck Groupe, fondée en 1962, qui développe, produit et commercialise des éléments et systèmes de construction innovants pour les constructions en béton et en maçonnerie. L'entreprise allemande offre des solutions à la pointe des technologies actuelles dans le domaine de l'isolation thermique et acoustique, qui améliorent la qualité globale des bâtiments. Avec la conception du premier rupteur de ponts thermiques Schöck Isokorb en 1983, l'entreprise apporte pour la première fois une solution aux détériorations du bâtiment dues aux ponts thermiques. Le modèle Schöck Rutherma, spécialement conçu pour le marché français voit le jour en 1997. Par ailleurs la société attache une importance particulière au service et aux prestations de ses équipes, via des formations, des logiciels et de la documentation. Schöck s'est implantée dans nombre de pays européens, au Canada, aux Etats-Unis et aux Emirats Arabes Unis, et exporte à l'international.