Les exigences relatives à la protection contre le bruit de choc sont subdivisées en exigences imposées par les autorités chargées de la construction et en exigences de droit privé. Le respect exigences des autorités de construction doit être démontré lors de la demande de permis de bâtir. Pour des raisons de protection de la santé, elles ne peuvent en aucun cas être dépassées, même en cas d'accord du client. Les exigences de droit privé sont les exigences imposées vis-à-vis du maître d'œuvre. Idéalement, elles seront reprises dans un contrat conclu entre le maître d'œuvre et le planificateur. Ces exigences doivent au minimum correspondre aux exigences des règles techniques généralement admises (aRdT). On ne peut y déroger que dans des cas exceptionnels très spécifiques.
Lors de la définition des exigences minimales, il faut donc à la fois tenir compte de la protection contre le bruit de choc imposée par les autorités de construction et prévue par le droit privé.
Les exigences des autorités de construction en termes de protection contre le bruit de choc dans les escaliers sont régies par la norme (lien vers DIN), juillet 2016. Elles s'avèrent pertinentes en termes de droit public lors de la demande de permis de bâtir.
Par rapport à la norme DIN 4109 de novembre 1989, les exigences pour les escaliers dans les immeubles à appartements et les immeubles de bureaux ont été renforcées pour passer d'un niveau de bruit de choc standard admissible L'n,w ≤ 58 dB à L'n,w ≤ 53 dB. Les exigences relatives à la transmission du bruit de choc aux pièces de séjour voisines dans les escaliers des maisons jumelées et des maisons mitoyennes des tiers ont été renforcées pour passer de L'n,w ≤ 53 dB à L'n,w ≤ 46 dB.
Le tableau suivant fournit un aperçu des exigences de construction minimales selon DIN 4109, version de juillet 2016, pour les volées d'escaliers et les paliers :