Les mêmes problèmes thermotechniques qu'avec les raccords de balcons se posent pour les raccordements d'acrotère. Dans le cas d'un raccordement d'acrotère, il faut non seulement tenir compte de l'influence des matériaux mais aussi de l'influence géométrique sur la formation de ponts thermiques. Au-delà du problème de refroidissement thermique extérieur du raccordement d'acrotère (effet d'ailettes de refroidissement), on rencontre également un problème d'influence géométrique dû aux angles extérieurs.
Dans les schémas 19, sont représentées les pertes de chaleur par un raccordement d'acrotère sans (19A) et avec (19B) séparation thermique au niveau de l'isolation. Le dégradé de couleur permet de reproduire la courbe de température dans la construction. La température dans la construction évolue de la zone intérieure chaude (rouge) à la zone extérieure froide (bleue).
Le raccordement d'acrotère sans séparation thermique (19A) présente des pertes d'énergie thermique élevées. De plus, les températures des surfaces intérieures baissent en raison de caractéristiques thermiques moins bonnes. Dans le cas d'un raccordement avec séparation thermique (19B), la température de surface minimale est nettement plus élevée, le risque de condensation en surface ou de formation de moisissures est donc considérablement réduit. Par ailleurs, le flux thermique et la perte d'énergie liée sont réduits à leur strict minimum.