Réduction des déperditions de chaleur allant jusqu’à 90 % et prévention des moisissures aux points de pénétration des balcons dans l’enveloppe isolée des bâtiments.
Quand un balcon non isolé pénètre l’enveloppe d’un bâtiment isolé, il agit comme une ailette de refroidissement en créant un pont thermique entre l’extérieur froid et la structure intérieure chaude qui le porte, ce qui expose le promoteur à des risques à court et à long terme.
Les balcons classiques sont des éléments porteurs qui prolongent la dalle de béton située dans l’enceinte circonscrite par l’enveloppe du bâtiment chauffé. Ils créent un pont thermique en interrompant l’isolation de l’enveloppe, ce qui permet à la chaleur de traverser rapidement cette enveloppe pour s’échapper vers l’extérieur.
Pendant des décennies, les pertes d’énergie de chauffage et les planchers froids étaient considérés comme inévitables dans les bâtiments dotés de balcons en Amérique du Nord.
Par ailleurs, les bâtiments étant très perméables à l’air, les taux d’humidité intérieurs s’égalisaient avec ceux de l’extérieur pendant l’hiver, pour s’établir généralement entre 18 % et 25 %. Grâce à des bouches d’air chaud situées généralement là où les balcons laissaient entrer le froid, ou à proximité, l’humidité intérieure restait trop basse pour atteindre le point de condensation, ce qui prévenait la formation de moisissures.
Les bâtiments modernes sont enveloppés dans des pare-vapeur hermétiques qui diminuent les besoins en chauffage et retiennent davantage l’humidité. Les taux d’humidité peuvent ainsi osciller entre 35 % et 50 % à l’intérieur pendant l’hiver, ce qui améliore le rendement énergétique du bâtiment ainsi que le confort des occupants. Cependant, cette humidité accrue permet également à l’air intérieur d’atteindre le point de condensation. Il peut donc se former de la condensation propice à l’apparition de moisissures là où les balcons froids pénètrent dans la face intérieure de l’enveloppe du bâtiment.
Ces moisissures peuvent se développer sur la face intérieure des plaques de plâtre, des poteaux et de l’isolant pendant des années avant de devenir visibles sur les plafonds et les murs – et les occupants peuvent les respirer pendant tout ce temps, ce qui expose le promoteur à des réparations et à des poursuites coûteuses.
La condensation qui se forme sur la face inférieure du point de pénétration non isolé des balcons peut entraîner l’apparition de moisissures susceptibles de provoquer chez les occupants des troubles respiratoires, ce qui peut conduire à des poursuites judiciaires.
Les rupteurs de pont thermique Isokorbᴹᴰ de Schöck sont des ensembles usinés coulés dans la dalle de plancher de béton au niveau de la couche d’isolation thermique du bâtiment. Ils opèrent une séparation thermique entre la dalle de plancher intérieure et le balcon, ce qui réduit considérablement les déperditions de chaleur, tout en ramenant vers cette dalle les charges qui s’exercent sur l’extrémité de la dalle exposée ou sur la structure d’acier en porte-à-faux.